Tu as raison sur des points.
On m'aurait parlé de l'ADISQ l'an passé, et j'aurais encore pesté contre elle! Cependant, depuis, j'ai changé d'opinion face à tout ça.
Car en effet, soit on y participe et on tente d'y apporter notre point de vue, soit on y embarque pas et ça finit là. Car la manière que l'ADISQ fonctionne, n'importe qui qui participe de près ou de loin à la production musicale (ou du spectacle et de l'humour ou du vidéo) peut s'y inscrire, proposer ses produits (voire artistes) et ainsi avoir peut-être une chance et d'être nominé et d'être gagnant.
C'est certain que les Trois Accords, par exemple, auraient pu rafler des prix cette année, contre Polémil Bazar, toujours en exemple, pour la catégorie de l'album alternatif de l'année (ce qui aurait été moins plaisant), ou être en lice avec la trop-jouée-sur-les-ondes Hawaïenne pour chanson de l'année.
Et il y a le même truc pour les catégories remisent hors-ondes. J'ai lu quelque part sur leur site que pour une catégorie soit diffusée en ondes, elle doit avoir un certain minimum de candidats pour la dite catégorie. Je ne me souviens plus du nombre, mais mettons 15. Donc par exemple, si la catégorie Hip Hop n'est pas diffusée, c'est que cette catégorie n'a pas reçu au moins 15 candidats de la part de ses membres.
Ainsi, oui l'ADISQ reste l'industrie récompensant l'industrie, mais la seule manière de l'améliorer un tantinet, c'est d'y entrer et de montrer qu'on existe. Et rien n'empêche de continuer à prendre le tout avec un recul, et le recul n'empêche pas de tenter d'améliorer le tout.